peut-on écrire juste pour soi, sans imaginer un lecteur ou bien une lectrice, confortable dans son canapé, ses belles cuisses haut croisées, une bretelle qui a glissé découvrant le haut d'un sein, les lèvres humides entrouvertes par l'attention qu'elle porte au bouquin qu'elle tient négligemennet entre ses mains...et pourquoi pas son trouble à la description de l'action?, ? Pour ma part c'est impossible. Il faut que je l'imagine mon lecteur androgyne, beau comme une fille,en train de malmener gentiment sa grosse bite rose, ou mouillant de plaisir comme si je lui parlais en temps réel, afin que mon texte soit la retranscription d'un dialogue en somme, et aussi parce que grâce à cette imagination je peux bander tout en écrivant et ça double mon plaisir. mais comment est-il cet interlocuteur? Est-ce un homme coincé qui veut en savoir plus? un type qui rêve d'avoir quelque chose dans le cul et qui n'a jamais eu qu'un balai? Une belle femboy sexy qui cherche une révélation? Un travesti qui s'enfile 30cm de gode et cherche les passages croustillants? Donc mon lecteur peut être une lectrice, ou l'inverse, mais dans mon imagination cette personne est belle, elle aime le sexe, elle aime mes écrits et donc elle m'aime. Alors je te donne un nom à toi, lectrice ou lecteur, un nom ni féminin ni masculin mais les deux à la fois, qui rime avec plaisir...donc je t'appelle Eden... c'est joli, c'est un pseudo qui en dit long ou qui ne dit rien, mais toi qui lis tu sais que je m'adresse à toi. Pose à côté, sur un guéridon, ton nom, ton genre,tes fringues et garde ton coeur, ton corps, ton sexe, et offre moi ton attention comme je t'offre mon intimité et mes fantasmes à ne pas mettre entre toutes les mains et à ne pas raconter à toutes les oreilles.
Advertisment
Advertisment